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Quand tout ne se déroule pas comme prévu....

une grossesse c'est la vie... oui mais... cela peut aussi être synonyme de crainte, de soucis d'angoisse et parfois de mort.

Comment vivre cette grossesse dans ces conditions là? comment se sentir maman malgré tout?

C'est des questions que rencontre trop souvent de jeunes femmes enceintes.

De nos jours, la grossesse est de plus en plus souvent médicalisée. Il n'est pas lieu de cet article pour débattre cela, mais comme le dit très bien Luc Roegiers:

"Si dans les sociétés traditionnelles, l'enfant se présente comme le résultat d'un processus naturel dont on bénit l'hasard ou les cieux favorables, la grossesse se trouve en revanche, à l'heure actuelle et dans le cadre de nos sociétés, le produit de choix assumés conjointement par les professionnels de santé et les parents"

En effet la médicalisation de la grossesse apporte avec elle son lots de difficultés, de choix et de décisions difficiles à prendre et insécurisantes pour les parents.

                       - effectuer ou non une amniocenthèse?

                       - poursuivre ou non la grossesse? 

                                                                                  ...et bien d'autre...

 

 Cela va de pair avec une culpabilité. Comment dans ce contexte là comprendre le lien d'attachement qui se crée entre les parents et l'enfant? Comment se construire Parents quand tout dès le début est emprunt de responsabilité, de choix et d'anxiété? Comment appréhender cet enfant à venir qui est déjà si médicalisé, si présent mais si fragile et incertain à la fois?

La venue du diagnostique prénatal, certes appréciable de par la réduction des malformations, amène également un pouvoir de vie ou de mort de la parents des parents et une culpabilité en lien. Il n'y a plus de place au destin et à la loi de la nature sur laquelle on pouvait d'antan décharger notre culpabilité. Actuellement tout incombe aux parents.

Et quand le diagnostique prénatal n'est pas bon? incertain?

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