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Un nouveau-né en état d’éveil sait faire plein de choses : voir, entendre, goûter, sentir et se mouvoir. Toutefois, son comportement est régi en grande partie par des réflexes involontaires contrôlés par la partie inférieure du cerveau. On parle alors de réflexes primaires; leur présence est physiologique chez le fœtus et au cours des premiers mois de la vie, Ce n’est que vers l’âge de 3 ou 4 mois que ces réflexes se transforment progressivement en mouvements volontaires.

Réflexe de succion

Lorsqu’on lui caresse une joue, un nouveau-né tourne aussitôt la tête vers la main qui l’effleure et ses lèvres cherchent alors quelque chose à sucer.
La succion non nutritive est également facile à analyser en plaçant le petit doigt, recourbé vers le bas, sur la partie moyenne de la langue ; ce seul contact stimule le réflexe de succion.

 

Réflexe de marche automatique

L’enfant est tenu en position verticale d’une seule main . On observe d’abord le redressement des membres inférieurs et du tronc, de telle sorte que l’enfant soutient pendant quelques secondes une grande partie du poids du corps. L’enfant est ensuite légèrement penché en avant, et une succession de pas est observée.
Cette marche automatique se fait sur la plante des pieds chez l’enfant à terme et sur la pointe des pieds chez l’enfant né prématurément.

Réflexe de Moro

Ce réflexe est dit « de défense ». L’enfant est sur le dos et il est soulevé de quelques centimètres par une légère traction sur les 2 mains, membres supérieurs en extension. Lorsque ses mains sont brusquement lâchées, il retombe sur le plan d’examen et le réflexe apparaît.
On obtient d’abord une extension des bras avec une ouverture des mains puis une flexion des bras.

Cri et anxiété dans le regard font partie de la réponse.
Ce réflexe apparaît également si un bébé est rapidement déplacé dans l’espace ou s’il renverse sa tête en arrière dans un sursaut. Les changements brusques de position le font sursauter.

Réflexe d’agrippement ou de grasping

Lorsque l’on place un index dans la paume de l’enfant, cette simulation entraîne une forte flexion des doigts. Cette manœuvre peut être faite simultanément des deux côtés et la flexion forte des doits permet de soulever l’enfant et de l’amener en position assise.

Réflexe d’allongement croisé

Un pied est stimulé par frottement de la plante, le membre inférieur étant maintenu en extension. En réponse la jambe libre fait initialement une rapide flexion suivi d'une extension avec les orteils en éventail.

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Réflexe tonique asymétrique du cou 

Ou réflexe de l’escrimeur.

En position sur le dos, la tête du bébé est tournée rapidement sur le coté. Le bras du côté ou le visage est tourné se tend et l'autre se fléchi. 

Réflexes archaïques

Posture et motricité

La motricité du nouveau-né est spontanée, involontaire, diffuse, anarchique et bilatérale.

C’est l’état d’hypertonie des membres et d’hypotonie de la tête et du tronc qui prédomine à la naissance.

 

Tenu assis : Le bébé se tiens en cyphose dorsale c'est à dire complètement recourbé sur lui même en raison de l’absence de contrôle des muscles vertébraux et lombaires.

Position ventrale : retrouve la position fœtale. Les genoux sont ramenés sous le ventre, le bassin est surélevé, la tête tournée sur le côté.

Naissance:

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